Les déserts médicaux se caractérisent par un déficit de service au regard des besoins des habitants d’une zone. On connait les symptômes : faible nombre, voire pénurie de médecins généralistes, éloignement des centres de soins complexes, pénurie de spécialistes, maillage réduit, éloignement des autres professionnels de santé…

Bien souvent, dans un cabinet médical partagé, le choix d’un logiciel médical se fait par l’intermédiaire d’un des membres qui s’intéresse particulièrement à la question, qui a ainsi recueilli des informations sur le sujet et auquel on délègue un pouvoir de décision.

On a beaucoup entendu parler du Ségur numérique, désirant le « numérique en santé »…  Les praticiens savent, en général, qu’il s’agit d’un tournant pour le système de santé. D’ailleurs le gouvernement a investi environ deux milliards pour, selon les termes qu’il emploie dans la « feuille de route du numérique de la santé » « mettre le numérique au service de la santé ».

Un logiciel médical est un outil professionnel important, il permet aux médecins, aux maisons médicales, à la fois, de gagner du temps et de disposer rapidement d’outils d’aide médicale et administrative…à condition de ne pas avoir de problème et/ou de savoir les éviter… A l’inverse lorsqu’un problème de logiciel survient, comme la dépendance à l’outil a considérablement crue, c’est l’ensemble de l’activité du praticien qui est entravée. 

Les logiciels médicaux ont beaucoup évolué ces dernières années. De même, pour de bonnes (techniques d’analyses et d’intervention, gains de temps etc.) ou de moins bonnes raisons (déserts médicaux, temps d’attente etc.) la technologie a pris un rôle important et intervient désormais dans de nombreux aspects de la pratique médicale et chirurgicale.  

Créer, éditer, diffuser le meilleur logiciel médical possible, c’est une affaire de bon usage de la technologie, de compétences techniques, de réflexion sur l’expérience des utilisateurs -de quoi le médecin a t-il vraiment besoin ? De temps, De simplicité ? De fonctionnalité(s) ? De réactivité du SAV ? De proximité ?

Pour les médecins généralistes, la question du temps est essentielle…et pas toujours facile à résoudre.  Certes les choix de vie et de carrière, les options de pratique voire les lieux d’installation peuvent impliquer des différences, toutefois, de façon générale, les médecins signalent souvent qu’ils aimeraient disposer de plus de temps, à la fois pour les patients mais aussi pour eux.