Logiciel référencé SEGUR et agréé SCOR médecin

L’écran du logiciel est-il un écran entre le médecin et son patient ?

Les médecins généralistes (les généralistes, en priorité, car on les voit régulièrement et on éprouve souvent le besoin de leur parler d’une vie personnelle qu’ils connaissent en partie… mais le propos concerne aussi les spécialistes) le savent, le patient vient pour diagnostic et soin. 

Toutefois il vient aussi pour être écouté, pour trouver un sentiment de protection, un espace de parole. 

La consultation n’est pas uniquement un acte technique, c’est aussi un moment particulier où le patient quel qu’il soit, doit être en confiance, avoir le sentiment qu’il est « reçu ». 

Pourtant, on ne peut faire une totale abstraction des impératifs économiques (parfois imposés au praticien), de l’exigence des emplois du temps (surtout si l’on manque de médecins et que la salle d’attente est pleine). 

Et puis il y a, désormais, les écrans, car on ne saurait, non plus, se passer de logiciel médical

Le médecin d’autrefois ne l’avait pas, mais cette absence qui favorisait le contact lui faisait aussi défaut en matière de temps, de documentation ou de contraintes administratives.

Le logiciel médical pose des questions…

L’écran, comme son nom le suggère peut constituer un obstacle -du moins une gène- dans la relation humaine. 

« Mon médecin m’écoute-t-il ou est-il en train de chercher quelque chose dans son logiciel médical ? » 

« L’écran me dissimule-t-il à sa vue ? » 

« Le plus important est-il ce que je lui confie ou ce qu’il voit sur l’écran de son logiciel ? » 

Telles sont quelques questions que peut se poser le patient. De même, le praticien peut lui -même être pris dans le « dilemme de la souris »: 

« à quel moment dois-je privilégier l’écoute sans ordinateur, gagner du temps car d’autres patient attendent, noter l’essentiel tout de suite ou un instant plus tard etc. »

La question n’est pas si facile. Ce qui est certain c’est que le logiciel médical doit être un allié et non une obligation subie. Il permet, si sa conception est bien faite, de gagner un temps que l’on peut consacrer à la relation patient. 

Pour cela, le logiciel médical doit privilégier la commodité, la facilité de prise en main, les fonction essentielles. 

Réfléchir sur la pratique avec le logiciel médical.

De plus, il faut savoir utiliser le logiciel sans perte de contact visuel trop fréquente, ni interruption de l’échange vocal: cela implique une réflexion personnelle sur la façon de placer l’écran, sur la manière dont on veut l’utiliser dans la consultation. 

Chaque médecin devra déterminer sa façon de voir. On peut toutefois suggérer quelques pistes: 

-privilégier un outil ergonomique, facile qui permet d’aller vite

-éventuellement mettre en place un écran maniable, orientable facilement (qui peut même être montré au patient pout telle ou telle explication),

-si possible, utiliser (c’est plus aisé pour le spécialiste) un questionnaire en amont,

-prendre quelques instants pour préparer tel ou tel élément avant d’accueillir le patient,  

-utiliser le logiciel sur des moments précis pour avoir des temps hors écran

-commencer par un temps sans utilisation du logiciel qui marquera l’attention d’accueil, très importante pour le patient inquiet, 

-éviter les interruptions trop fréquentes avec multiplication des clics lorsqu’on accorde un temps de parole au patient. De ce fait, on peut aussi séparer clairement les temps de saisie ou de dictée avec le logiciel, ce qui montre qu’il est indispensable mais qu’on en n’est pas dépendant,

-penser à la posture, au regard, indicateurs forts pour accompagner le dialogue, si nécessaire, reprendre rapidement le propos du patient pour souligner l’écoute,

-expliquer succinctement l’utilité du logiciel: un patient qui sait comprend mieux l’exigence.   

Vous voulez en savoir plus ? Un membre de la direction d’A.D.SION éditeur de med’Oc, se fera un plaisir de vous renseigner

A.D.SION INFO SANTÉ

 FUTURE BUILDING II 
1280 Avenue des Platanes
Boirargues 
34970 LATTES
04 67 65 44 49