On a beaucoup entendu parler du Ségur numérique, désirant le « numérique en santé »…
Les praticiens savent, en général, qu’il s’agit d’un tournant pour le système de santé. D’ailleurs le gouvernement a investi environ deux milliards pour, selon les termes qu’il emploie dans la « feuille de route du numérique de la santé » « mettre le numérique au service de la santé ». Le ministère du travail de la santé et des solidarités s’est ainsi doté de l’agence du numérique en santé (ANS depuis 19) qui a fait suite à l’ASIP. Elle doit promouvoir, contribuer au développement, à l’accompagnement et offre différents services aux acteurs de santé.
Une doctrine du numérique.
Pour mémoire, l’ANS et le gouvernement ont depuis quelques années une doctrine générale sur les questions du numérique dont on peut retrouver le détail sur les sites officiels. Le Ségur du numérique doit généraliser le partage sécurisé des données de santé entre professionnels et usagers. Sa vocation: prévention, soin, accompagnement.
C’est un accélérateur pour que le numérique serve soignés et soignants, en améliorant la coordination, en protégeant les données, en donnant une place centrale aux patients (« rendre chacun acteur de sa santé et maitre de ses données » dit la feuille de route).
Les logiciels à l’heure du numérique.
Pour cela les logiciels de santé doivent être à l’heure du Ségur. Ils doivent permettre des échanges opérationnels, offrir de la sécurité, savoir s’adapter aux évolutions tant techniques, que médicales et réglementaires sans pour autant perdre leur caractère convivial et intuitif. En effet, les logiciels médicaux doivent, dans le cadre du Ségur numérique qui est un projet d’ampleur, se mettre au service des praticiens, médecins généralistes, hospitaliers, spécialistes, maisons médicales de garde et autres professionnels de santé, sans leur compliquer la tâche alors même que cela peut impliquer pour eux formation, évolution des pratiques et parfois frais.
On peut toutefois se souvenir que la crise du covid a joué un rôle dans l’évolution de l’usage du numérique avec un nouvel essor de l’usage et des évolutions qui ne concernent pas seulement les logiciels médicaux mais l’ensemble des parties prenantes de la santé, patients compris, qui ont acquis de nouvelles aptitudes et compétences et qui ont aussi constaté l’intérêt des solutions numériques pour la santé en général.
Logiciels médicaux, référencement et …
Les logiciels médicaux, référencés SEGUR, comme MED’OC sont également sensibilisés aux questions éthiques et déontologiques: consentement, protection des informations, transparence des outils d’aide à la décision etc.
Il est aussi très important que les éditeurs et distributeurs de logiciels médicaux soient dans une relation de confiance avec les praticiens car formation, audit, service après vente constituent également des éléments de progression et d’harmonisation pour le numérique en santé.
Plus d’actualités sur notre page Linkedin
