Un logiciel médical est un outil professionnel important, il permet aux médecins, aux maisons médicales, à la fois, de gagner du temps et de disposer rapidement d’outils d’aide médicale et administrative…à condition de ne pas avoir de problème et/ou de savoir les éviter…
A l’inverse lorsqu’un problème de logiciel survient, comme la dépendance à l’outil a considérablement crue, c’est l’ensemble de l’activité du praticien qui est entravée.
Acquérir un logiciel médical: fiabilité, suivi et formation.
La première chose importante à avoir à l’esprit et à laquelle on ne pense pas toujours lors du choix et de l’acquisition d’un logiciel médical, réside dans la possibilité d’avoir avec l’éditeur et son SAV une relation de confiance.
Cette relation peut passer par un vrai rapport humain: connaitre l’entreprise qui édite et/ou commercialise, avoir eu un véritable échange au moment du choix, avoir bénéficié d’une formation de prise en main sérieuse etc… mais, surtout, savoir qui anime la hotline (s’agit-il de techniciens directement concernés, ayant participé à l’élaboration de l’outil, s’exprimant avec pédagogie…) et en combien de temps répond-t-elle ?)
Certaines hotline, même liées à des logiciels séduisants au départ, mettent beaucoup trop de temps à répondre en cas de problème.
On peut intervenir sur un bug du logiciel médical ?
Ainsi, en cas de bug qui entraine un dysfonctionnement sur certaines fonctionnalités ou qui génère des mouvements inattendus, on peut remettre à jour le logiciel ou plus simplement redémarrer appareils et logiciels, mais si ces actions simples ne fonctionnent pas, c’est l’assistance technique qui doit intervenir.
De même, on peut soi-même intervenir sur un problème de connectivité simple en relançant la connexion ou en prévoyant un dispositif de connexion de recours.
On peut aussi anticiper certains problèmes de sécurité en mettant régulièrement à jour les dispositifs de sécurité, en modifiant des mots de passe, en formant les utilisateurs à des protocoles simples à tenir en cas de suspicion de piratage et en les alertant sur les bonnes pratiques liées à la sécurité, ce que l’éditeur peut contribuer à faire.
De façon générale, il est bon d’avoir à l’esprit (secrétariat, assistants, praticiens etc.) que les mises à jour régulières, la vérification du bon fonctionnement des sauvegardes sont des éléments importants pour limiter l’apparition et/ou les conséquences d’une panne.
Par ailleurs, dans le même ordre d’idées que précédemment, il est bon que chacun ait connaissance des procédures de signalement et des procédures de gestion des incidents et, le cas échéant, d’un plan d’action pour la continuité du service en cas d’incident plus grave.
Bien entendu, il est bon d’avoir au départ avec son interlocuteur, une information précise sur la solidité des systèmes de gestion des bases données, sur les procédures de mise à jour, sur les éléments de sécurité (un audit sécurité peut être fait régulièrement) et les solutions de récupération et de restauration.
Pouvoir échanger avec son éditeur de logiciel médical.
Chacun son métier évidement, le but n’est donc pas de remplacer les professionnels du logiciel et de l’informatique par des médecins ou secrétaires médicaux, mais, en revanche, il est bon que chacun puisse, dès le départ, (en les rappelant de temps en temps et/ou en les consignant à disposition de tous de façon pragmatique) connaître les gestes, réactions et renseignements simples dont il faut disposer, si il y a un problème.
Globalement, même un très bon logiciel médical peut connaître un problème ponctuel, c’est la raison pour laquelle, la relation des médecins avec leur éditeur et son SAV -rapidité, confiance, possibilité d’échange voire proximité- est très importante.
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